Carlo Arendt (New Spirit) :
LE BAROUDEUR DEVENU ENTREPRENEUR
AVANT DE CRÉER LA SOCIÉTÉ NEW SPIRIT, CARLO ARENDT A EU DE NOMBREUSES VIES. UN AVENTURIER À DEUX ROUES ET DANS LES AIRS QUI AIME LES DÉFIS. RENCONTRE AVEC UN HOMME DE PASSIONS...
QUEL EST VOTRE PARCOURS ?
J’ai effectué mes études au lycée des Arts et Métiers mais, faute de motivation, j’ai arrêté l'école à 17 ans sans
aucun diplôme. Je me suis engagé dans l’armée avant de passer un examen pour devenir gendarme. J’ai exercé ce métier pendant trois années puis j’ai changé de cap en intégrant la société Computerland Europe, puis TDK à Bascharage ; un job polyvalent où je devais gérer les relations avec les clients. Cela m’a permis de créer un bon réseau ! Le déclic vient lors d’un voyage en quad au Maroc, où je tombe sous le charme du pays. Je décide alors de me lancer dans les rallyes raid à moto. D’abord au Maroc avec le rallye d’Atlas, puis en Tunisie avec l’Optic 2000 et enfin l’UAE
desert challenge aux Emirats Arabes Unis. Je me suis attaqué au Dakar en 2000. En route pour le Caire j’ai chuté trois jours avant l’arrivée et me suis retrouvé en chaise roulante pendant trois mois.
« Nous avons créé une demande et fait grandir cette industrie. »
Carlo Arendt, New Spirit
EN QUOI L’ASCENSION DU GRANDE CHIRRIPO A INITIE L’AVENTURE NEW SPIRIT ?
En 1989, j’ai assisté au Raid Gauloise en Nouvelle-Zélande. J’ai tellement aimé cette course que j’ai décidé de recommencer l’année suivante. La compétition avait lieu au Costa Rica, et c’est lors de la réunion d’information que j’ai rencontré Maurits van Rijckevorsel qui est devenu mon ami et mon associé. Avec lui et quelques copains, nous avons décidé de nous entraîner avant de participer à la course du siècle. C’est là que l’idée des « week-ends aventure » a fait son chemin ! La copine de Maurits cherchait un event corporate. Nous avons loué le restaurant
Bisdorf pour le petit déjeuner, puis nous avons distribué un road book pour trouver les vélos, loué des tentes et la sœur d’un ami s’est occupée de la cuisine. Nous avions également caché des bouteilles de crémant dans l’étang. Pour aller les chercher, il fallait confectionner des radeaux. Tout le monde était ravi ! Nous tenions quelque chose qu’il fallait professionnaliser !
PARLEZ-NOUS DES DEBUTS.
Nous avions besoin de trouver un logo reflétant le côté lifestyle de l’entreprise. C’est dans cette optique que nous avons choisi un globe, représentant la planète, et une flèche en souvenir du Costa Rica. Nous devions trouver une autorisation d’établissement mais
à l’époque les agences d’événementiel n’existaient pas ! Alors, nous avons créé une agence de voyages. Au début, nous démarchions les hôtels qui nous demandaient si nous disposions de tentes. Évidemment, nous n’avions encore rien mais on se débrouillait ! En 1995, nous avons érigé la cité sous chapiteau au Plateau Saint Esprit à l’occasion de l’année de la culture. Nous avons également proposé d’organiser une fête originale pour le personnel de la BIL avec une soirée caraïbe dans une patinoire ! Puis, tout est allé très vite !